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Juriste .Coordinateur de EGALS (Educational Group for Animal Law Studies- http://egals.university/).Chargé d'enseignement en droit de l'animal /Université de Strasbourg. Président de TELAS Conseil -Consultant en protection animale et formateur. Profil complet sur https://www.linkedin.com/in/jean-marc-neumann-b634bb179/

mercredi 30 novembre 2016

Animal Justice UK: la seconde édition 2016 vient d'être publiée !

L'ALAW (Association of Lawyers for Animal Welfare) qui œuvre (en dispensant des formations juridiques et une assistance juridique gratuite) en faveur de l'amélioration du bien-être animal au Royaume-Uni vient de publier  le second numéro de l'année de son journal "Animal Justice UK".
Dans ce numéro un sujet d'actualité: quelles conséquences du Brexit sur le bien-être animal ?
Même si, à ce jour, personne n'est en mesure de répondre précisément à la question,
Maria Rumbol, Edie Bowles and Emma Ruttley livrent leur lecture de cet évènement.
leur sentiment.Ce qui est certain selon mon analyse, c'est que:
- pendant la période transitoire (2 ans à compter de la notification fondée sur l'article 50 demandant la sortie de l'UE (demande pas encore formulée) les textes européens continueront à s'appliquer au Royaume-Uni;
- ensuite (au-delà des deux ans), il est peu envisageable que les textes britanniques transposant des directives européennes dans le droit national soient abrogés...et s'ils l'étaient, il est peu vraisemblable qu'ils soient remplacés par des textes moins protecteurs du bien-être animal auquel les britanniques sont attachés;
- le Brexit rapprochera sans doute plus les britanniques de leurs édiles et du législateur et les britanniques s'impliqueront davantage dans la vie politique et les débats parlementaires que lorsque les décisions étaient "prises à Bruxelles". Si des textes moins protecteurs étaient envisagés, on pourra sans doute compter sur la mobilisation des britanniques.


A titre personnel je ne suis pas pessimiste sur l'avenir du bien-être animal au Royaume-Uni. Je suis davantage inquiet sur l'avenir du bien-être animal en France à l'issue des élections prochaines. Le fait que la thématique de l'animal ne soit pas au cœur des enjeux politiques (sauf pour le Parti animaliste)et les propos tenus par certains semblent augurer des temps difficiles.
Moins de règlementation, moins de normes, maintien et même soutien de certaines traditions même les plus cruelles comme la corrida ou certaines formes de chasses ont de quoi inquiéter légitimement.


http://alaw.org.uk/wp/wp-content/uploads/Animal-Justice-UK-Issue-2.pdf

samedi 26 novembre 2016

Colloque à Harvard à l'occasion des 50 ans de l'Animal Welfare Act !

L'université de Harvard ("The Animal Law & Policy Program") organisera les 2 -3 décembre 2016  un colloque à l'occasion des 50 ans de l'Animal Welfare Act.
Ce sera l'occasion de faire le bilan et d'évoquer les perspectives.
La fine fleur des juristes en enseignants en "Animal Law" seront présents.Voici la liste des conférenciers et des modérateurs invités :
  • Larry Carbone (University of California San Francisco)––”Publication Practices for Better Animal Welfare and Better Animal Data”
  • Alka Chandna (People for the Ethical Treatment of Animals)––”Biased Animal Experimentation Oversight Committee Membership Undermines the Animal Welfare Act”
  • Varu Chilakamarri (U.S. Dept. of Justice)––”Criminal & Civil Enforcement of the AWA”
  • Kevin Esvelt (MIT Sculpting Evolution Group)––”Engineering Improved Animal Well-Being for Medical Research”
  • Anna Frostic (The Humane Society of the United States)––”Commercial Use of Infant Exotic Animals”
  • Samual Garner (Washington University School of Law)––”A Primer on Animal Research Ethics: The State of the Field”
  • Lori Gruen (Wesleyan University)––”Ethical, Moral & Philosophical Perspectives”
  • Kathy Hessler (Lewis & Clark Law School)––”Aquatic Species under the Animal Welfare Act”
  • Rebecca Huss (Valparaiso Law School)––”The Use of Civil Asset Forfeiture and Cost Reimbursement Provisions to Support the Prosecution of Animal Fighting and Other Animal Welfare Act Violations”
  • Jenni James (PETA Foundation)––”Unchecked: How the Animal Welfare Act Evades Judicial Review”
  • Bernadette Juarez (U.S. Dept. of Agriculture)––”Animal Welfare Act Enforcement Actions”
  • Ron Kagan (Detroit Zoo)––”The Role of Zoos in Animal Rescues”
  • James Keen (University of Nebraska–Lincoln)––”Your Tax Dollars at Work: Food Animals in Federal Research, a Case Study”
  • Garet Lahvis (Oregon Health & Science University, Department of Behavioral Neuroscience)––”Non-Human Psychological Experiences and Their Implications”
  • Sue Leary (Alternatives Research & Development Foundation)––”Rats, Mice, and Birds Under the AWA”
  • Cathy Liss (Animal Welfare Institute)––”AWA Regulation:  Why Industry Has Embraced Performance Standards, but Animal Welfare Advocates Shouldn’t”
  • Michael McFadden (Farm Forward)––”Animals Raised for Food”
  • Katherine Meyer (Meyer, Glitzenstein & Eubanks LLP)––”Contemplating a Citizen Suit Provision for the Animal Welfare Act”
  • Bruce Myers (Animals | Environment PLLC)––”From the Animal Welfare Act to the Toxic Substances Control Act—How Chemical Toxicity Testing Reform Is Poised to Reinvigorate the Protection of Laboratory Animals”
  • Carney Anne Nasser (Animal Legal Defense Fund)––”Rescue and Placement of Exotic Animals”
  • Kimberly Ockene (The Humane Society of the United States)––”History of Commercial Breeding Regulations and Necessary Upgrades”
  • Bernard Rollin (Colorado State University)––”Ethical, Moral & Philosophical Perspectives”
  • Naomi Rose & Georgia Hancock (Animal Welfare Institute)––”AWA’s Application to Captive Marine Mammals Including the APHIS Rulemaking and Enforcement History”
  • Leslie Rudloff (Physicians Committee for Responsible Medicine)––”‘Considering’ ‘Alternatives’ to Procedures Likely to Cause Pain or Distress”
  • Ani Satz (Emory University School of Law)––”Animal Protection and the Myth of AWA Preemption”
  • Joyce Tischler (Animal Legal Defense Fund), and Valerie J. Stanley (formerly, Animal Legal Defense Fund)––”Analysis of Early Regulatory and Litigation Efforts to Enforce the Animal Welfare Act”
  • Paul Waldau (Canisius College)––”Ethical, Moral & Philosophical Perspectives”
  • Delcianna Winders (Harvard Animal Law & Policy Program)––”Discounted Penalties and Ineffective Warnings in AWA Enforcement” and “The Endangered Species Act and the AWA”
  • David Cassuto––Professor of Law and Director, Brazil-American Institute for Law and Environment, Pace Law School
  • Varu Chilakamarri—Attorney & Chief of Staff, Environment & Natural Resources Division, U.S. Department of Justice
  • David Favre––Professor of Property and Animal Law, Michigan State University College of Law
  • Holly Fernandez Lynch––Executive Director, Petrie-Flom Center for Health Law Policy, Biotechnology, and Bioethics, Harvard Law School
  • Kristen Stilt––Professor, Harvard Law School
  • Justin Marceau––Professor, University of Denver, Sturm College of Law
  • Joan Schaffner––Associate Professor of Law, George Washington University Law School
  • Jay Shimshack––Associate Professor of Public Policy and Economics, University of Virginia
  • Delcianna Winders––Animal Law & Policy Fellow, Harvard Law School




http://hlsanimallaw.wpengine.com/events/the-animal-welfare-act-at-50/

Université de Harvard: un don exceptionnel pour renforcer et développer les cours de droit de l'animal !

L'université de Harvard vient de recevoir un don de 1 million de dollars de la part de Jeffrey Thomas .
S'y ajouteront 500'000 dollars qui complèteront les dons que d'autres donateurs verseraient d'ici décembre. Ce don tout à fait exceptionnel permettra de renforcer et développer le programme engagé par Harvard en matière de "Animal Law and Policy" .
Le directeur du programme est libre d'utiliser les fonds comme bon lui semblera pour autant que cet argent serve à faire progresser la recherche et l'enseignement en droit de l'animal...tout cela évidemment pour améliorer le bien-être animal.
Le don devra toutefois être utilisé dans les 7 années qui suivent afin qu'il serve à financer des projets qui n'avaient pas encore de budget et pour les faire avancer rapidement .
L'Université de Harvard a lancé son premier cours de droit de l'animal en l'an 2000; à l'automne prochain des cours de droit de l'animal relatifs aux animaux sauvages et aux animaux de ferme seront proposés.


Source:


http://news.harvard.edu/gazette/story/2016/11/putting-his-money-where-his-mouth-is/?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=general



mardi 22 novembre 2016

Le Manifeste de 30 propositions du Collectif Animal Politique présenté ce jour !

http://www.animalpolitique.com/manifeste

Le collectif "Animal Politique" a présenté ce jour son "manifeste de 30 propositions pour mettre la condition animale au coeur des enjeux politiques". Parmi les propositions, l'abolition de la corrida et des combats de coq retient particulièrement l'attention,, mais il y a bien d'autres propositions qu'il convient de soutenir !
Ce manifeste est le fruit du travail de 26 organisations de protection animale (Associations et fondations).
Ce collectif espère, par le biais de ce manifeste, faire entendre sa voix et faire de la condition animale un enjeu dans le cadre des élections de 2017.
Quelques jours après le lancement du parti animaliste,voici encore la preuve de l'intérêt croissant de notre société pour améliorer la condition animale et mettre un terme à de nombreux abus. On peut aussi se réjouir de ce que, enfin, les organisations de protection animale avancent main dans la main sur une base commune !
Espérons que notre personnel politique entendra enfin la voix des animaux et qu'il inscrira l'amélioration de la condition animale au cœur de ses programmes électoraux.
 

lundi 21 novembre 2016

EGALS devient "Educational Group for Animal Law Studies"

EGALS, groupe européen d'universitaires et de juristes spécialisés en droit de l'animal fondé en 2013, anciennement dénommé "EuroGroup for Animal Law Studies", est rebaptisé Educational Group for Animal Law Studies.
Ce nouveau nom correspond mieux à la vocation première de ce groupe dont l'objet est de promouvoir l'enseignement et la recherche en droit de l'animal dans les universités européennes.
Il regroupe des juristes de plusieurs pays (France, Suisse, Espagne, Royaume-Uni, Finlande,Pologne, Kazakhstan) et a, entre autre, pour mission d'organiser en principe chaque année mais au moins tous les deux ans un colloque sur une thématique précise. En 2016, le colloque avait eu lieu à Strasbourg le 22 octobre et portait sur les conditions d'abattage en Europe. Il avait recueilli un franc succès.
L'édition 2017 devrait se tenir soit en Pologne soit en Scandinavie.

Pour toute question, vous pouvez vous adresser à moi à l'adresse suivante : egals.animallaw@gmail.com
Site internet de EGALS: http://egals.university/
 

dimanche 20 novembre 2016

Enseignement de droit de l'animal à Strasbourg: début demain !

La formation de droit de l'animal dispensée par l'université de Strasbourg débutera demain.
Elle a fait, pour la seconde fois, le plein.
C'est le Professeur Olivier Le Bot qui ouvre l'édition 2016 suivi mardi par Christel Simler ainsi que Alexia Curzydlo et mercredi par moi-même .
Je rappelle que ces cours sont dispensés à la fois dans le cadre de la formation continue pour des personnes en activité ( avocats, vétérinaires, représentants d'associations, laboratoires, fonctionnaires,...) et en tant qu'unité d'enseignement du Master 2 parcours Éthique animale.
Nous nous réjouissons par avance d'accueillir les étudiants et participants à cette nouvelle session.
Il y a également lieu de se réjouir du succès que l'enseignement du droit de l'animal ou droit animalier  rencontre dans les 3 universités françaises où il est enseigné ( Brest,Limoges et Strasbourg ).
Comme le professeur Marguenaud ne manque jamais de le dire et de le faire répéter à ceux qui assistent à ses interventions, "Vive le droit animalier" !



samedi 19 novembre 2016

USA: Trump "concocte" sa future adminstration . De nombreuses inquiétudes quant à l'impact sur les animaux

Les élections américaines ont donné la victoire à Donald Trump. La question n'est pas d'en contester le résultat mais de voir quelles en seront les conséquences pour la protection animale. Il est clair pour tous que le nouveau président ne porte guère d'intérêt aux animaux. Son entourage non plus d'ailleurs. C'est cela qui inquiète.
Bien entendu aucun fait précis encore à reprocher à Trump.
Il y a néanmoins quelques signes annonciateurs d'un changement profond pour les animaux quels qu'ils soient (sauvages ou domestiques).
Trump commence à nommer les têtes de sa future administration.
A titre d'exemple, il a nommé le sénateur Jeff Sessions de l'Alabama "Attorney General" (Secrétaire d'état à la justice, chargé de l'application des lois fédérales). A ce titre, il devra veiller à l'application de la loi interdisant aux enfants d'assister à des combats d'animaux à laquelle il s'était opposé en tant que sénateur...seuls 11 sénateurs s'y étaient opposés en 2012 dont lui hélas. Comment M.Sessiosn pourra t-il sereinement faire appliquer des textes auxquels il s'était opposé ? Bien d'autres changements et nominations interviendront prochainement ; il reste à espérer que les associations de protection animale et le bon sens l'emporteront !

Naissance d'un "Parti animaliste" en France


Après 14 autres pays dans le monde, un "Parti animaliste" vient de faire son apparition en France. Etrange chose diront certains, d'autres même se moqueront de l'initiative. En réalité cela n'est pas surprenant ,ce n'est pas ridicule du tout ( Est-ce moins ridicule de créer un Parti "Chasse, Nature et Traditions "?) et cela est même une bonne nouvelle.
En effet, sans prise en compte politique de la condition animale, il est impossible de faire progresser la protection des animaux. Quel parti traditionnel s'intéresse actuellement aux animaux ? mis à part EELV (et sa commission condition animale) personne ou presque.
L'objet du parti (je cite les propos du Parti sur son site internet) est:
  • d’élaborer des perspectives et un programme prenant en considération les intérêts des animaux ;
  • d’inclure dans les politiques publiques la prise en compte des intérêts des animaux ainsi que du respect de leurs ressources, de leurs territoires, de leurs habitats et de leurs mobilités ;
  • de mobiliser la société et de prendre toute initiative d’action allant dans le sens de cette évolution ;
  • de présenter ou de soutenir aux différentes élections des candidats portant les valeurs du parti ;
  • de soumettre au débat public et aux scrutins électoraux ses propositions de modification des politiques publiques et de les promouvoir dans l’ensemble des institutions.
Bien entendu le parti n'a pas vocation à gouverner un jour...en revanche, il a pour mission de sensibiliser les électeurs et les politiques de tous bords sur la condition animale et sa nécessaire prise en compte. Les animaux ont enfin une voix qui pourra s'exprimer lors des élections et même en dehors. Cela manquait à notre pays. C'est désormais chose faite.

Zoo de Paris: des difficultés qui étaient previsibles !

Le Figaro a publié hier (page 28 cahier "Culture") un article intitulé "Zoo pointé" qui fait le point sur la situation décevante du zoo de Paris (anciennement connu sous le nom de zoo de Vincennes) qui a avait rouvert ses grilles en avril 2014.
La fréquentation  est bien plus faible qu'espérée: 750'000 visiteurs au lieu des 1,4 millions escomptés et nécessaires pour permettre d'équilibrer les comptes.
Alors pourquoi ?
Ce n'est pas que le seul climat général et la baisse constatée plus largement du nombre des visiteurs à Paris après les attentats qui est en cause.
Trois raisons principales expliquent de mon point de vue (j'avais prédit les difficultés du zoo avant sa réouverture dans mon article paru dans le numéro du mois d'avril 2014 de la revue trimestrielle de la LFDA-téléchargeable sur le lien ci-après):
- un moyen de financement dont tout le monde devrait maintenant savoir qu'il est coûteux et risqué pour la collectivité territoriale et juteuse-très juteuse- pour les rois du béton: le PPP (Partenariat Public Privé); en somme quand une collectivité territoriale veut se doter d'un équipement sans en avoir les moyens, elle s'adresse à un constructeur comme BOUYGUES ou VINCI qui finance entièrement l'opération et en reste propriétaire jusqu'à la fin du "partenariat" qui, en l'espèce, dure 25 ans et paiement intégral des redevances annuelles (en moyenne 12,5 millions d'euros par an pour le zoo de Paris !) calculées sur des recettes prévisionnelles.
Pour le zoo de Paris, le partenariat partait d'une hypothèse de 1,4 millions de visiteurs annuels en moyenne...on en est bien loin. Rassurez-vous, si difficultés il y a , le seul risque est porté par la collectivité territoriale...et les contribuables qui devront alors mettre la main à la poche; en résumé, zéro risque pour les rois du béton, risque totalement à la charge des collectivités territoriales et des contribuables !
- un concept de zoo innovant: en faisant le choix, original et à vrai dire très intéressant, de créer un espace plus respectueux des animaux (moins d'animaux exposés, plus d'aires de retrait pour les animaux, des biozones reproduisant les milieux d'origine des animaux), les promoteurs ont fait un pari risqué; en effet, les animaux sont moins nombreux que dans un zoo "classique" (certaines espèces emblématiques sont même absentes comme les éléphants et ours) et surtout ils ont la possibilité de se retirer et de se mettre à l'abri du regard des visiteurs...Bien pour les animaux, moins séduisant pour les visiteurs !
- enfin, l'explosion du prix des billets ; un billet trois fois plus cher qu'auparavant (22€) "élimine" déjà une frange importante de la clientèle potentielle; alors qu'avant; une promenade dominicale au zoo de Vincennes était à la porté de familles modestes, aujourd'hui, l'accès est réservé à une clientèle plus aisée... L'explosion du prix étant, elle aussi, la conséquence du coût de l'opération et du principe même du PPP.
Un visiteur qui paye cher son entrée avec ses enfants veut voir des animaux; en n'en voyant que peu et souvent de loin (et encore parfois même pas s'ils se sont retirés à l'abri des regards), il est naturellement déçu et n'en fait pas la promotion.
La fréquentation, dès lors, ne peut qu'être décevante et l'opération ne peut que tourner au fiasco.
Le zoo de Paris est désormais à la recherche d'idées novatrices génératrices de recettes.
Des petits déjeuners avec des girafes et autres "évènements" sont proposés à des prix élevés...cela suffira t-il à équilibrer le budget et à limiter la "casse" ? le zoo devra t-il abandonner son concept d'origine qui devait en faire un zoo "d'un genre nouveau" pour attirer des visiteurs ?
Beaucoup d'incertitudes pour le zoo ...et les contribuables ! Et zéro souci pour les rois du béton grâce au PPP.
Quand nos édiles se rendront-ils enfin compte que les PPP (les cas sont nombreux) sont ruineux pour les collectivités qu'ils dirigent et très rémunérateurs pour les constructeurs qui se moquent de ce que "in fine" les contribuables devront éponger les dettes ?













http://www.fondation-droit-animal.org/documents/revue81.pdf

mardi 15 novembre 2016

Les animaux et les élections aux USA / quelques mesures récentes en faveur des animaux mais une grande incertitude sur l'avenir

Wins for Animal Protection in the 2016 Election - Animal Legal Defense Fund: While much of the nation’s focus has been riveted on the outcome of the recent election, voters in a handful of states also decided important ballot measures related to animal protection last week.

Les dernières élections présidentielles aux USA n'ont pas uniquement apporté des nouvelles inquiétantes quant à l'avenir des animaux.
Ces élections étaient accompagnées de votes divers relatifs à la condition animale, qu'ils concernent des animaux sauvages ou d'élevage.
À signaler en particulier une bonne nouvelle venue de l'état du Massachussets se rapportant à l’interdiction de la production et de la vente de produits issus d'animaux élevés dans des conditions "extrêmes"de confinement.
Ceci étant,cette disposition votée à une majorité écrasante ne s'appliquera qu'en 2022.Elle montre cependant l'intérêt témoigné par les citoyens américains à la condition des animaux d'élevage.
D'autres nouvelles,plus ou moins bonnes,ont également été relevées dans d'autres états comme le souligne l'article publié ce jour par l'Aldf sur son site.
Il reste cependant que l'élection de Donald Trump ne laisse pas vraiment entrevoir un avenir rose pour les animaux. Même si lui-même ne s'est pas signalé par des prises de positions claires sur le sujet, son entourage en revanche est inquiétant.
Outre deux fils passionnés de "Trophy Hunt" (chasse aux trophées) ,certains de ses amis sont des partisans de la chasse , du démantèlement de la réglementation environnementale et favorables à l'agro-business néfaste aux animaux d'élevage...sans compter que Trump et son entourage sont ,pour le moins, très sceptiques quant au réchauffement climatique.
Bref, il y a tout lieu de s'inquiéter ...mais on n'est pas à l'abri,même si cela est peu probable, d'une surprise..ou plutôt d'une prise de conscience du nouveau président. En tout cas, les associations américaines de défense des animaux et notamment l'ALDF vont veiller à ce que le nouveau maître de la Maison Blanche ne fasse pas trop de dégâts.....

lundi 14 novembre 2016

Un nouveau parti en France: le parti animaliste !

A l'image des partis déjà créés depuis plusieurs années à l'étranger, notamment aux Pays-Bas, la France compte désormais également un parti animaliste.En effet c'est aujourd'hui qu'a été lancé officiellement le Parti Animaliste.
Le programme officiel sera publié demain.
Cette création correspond à une attente réelle de prise en compte politique de la condition animale. Nul n'ignore que les partis traditionnels ne sont guère à l'écoute et en pointe sur le sujet , à l'exception notable de EELV qui  avait créé une commission à la condition animale.
Voici l'objet de ce parti ( extrait du site internet du parti):

Le Parti animaliste a pour objet :
  • d’élaborer des perspectives et un programme prenant en considération les intérêts des animaux ;
  • d’inclure dans les politiques publiques la prise en compte des intérêts des animaux ainsi que du respect de leurs ressources, de leurs territoires, de leurs habitats et de leurs mobilités ;
  • de mobiliser la société et de prendre toute initiative d’action allant dans le sens de cette évolution ;
  • de présenter ou de soutenir aux différentes élections des candidats portant les valeurs du parti ;
  • de soumettre au débat public et aux scrutins électoraux ses propositions de modification des politiques publiques et de les promouvoir dans l’ensemble des institutions.

https://parti-animaliste.fr/

vendredi 11 novembre 2016

10 universitaires demandent au gouvernement de prendre un décret interdisant l'abattage des animaux gestants


10 universitaires bien connus (dont les Professeurs J-P.Marguénaud et O.Le Bot) ont rédigé un projet de décret interdisant l'abattage des animaux gestants.Ce décret permettrait de protéger la sensibilité des fœtus. Vous pourrez accéder eu texte de ce projet à partir du lien ci-après. Nous verrons bien quelle suite sera donnée par le gouvernement à cette initiative qu'il convient bien évidemment de saluer et que je soutiens pleinement.

mercredi 9 novembre 2016

Droit de l'animal en Russie / état des lieux

Il est rare que l'on puisse lire un article consacré au droit de l'animal en Russie.
Celui auquel vous pourrez accéder à partir du lien ci-dessous est intéressant et fait un rapide tour d'horizon du sujet.
En Russie , hélas, comme dans de très nombreux pays y compris en France, les actes de cruauté sur animaux ne font l'objet que de rares poursuites et de condamnations en général très faibles.
Un extrait de l'article:

" Selon l’article 245 du code pénal de Russie, la maltraitance des animaux est passible d’une amende maximale de 1 100 euros ou d’une peine de prison de six mois. Si les bourreaux étaient à plusieurs, l’amende peut atteindre 4 200 euros et deux ans de prison. Mais en réalité, les peines ne sont jamais très sévères. D’après l’étude de la pratique judiciaire menée par RosPravossoudie, 716 procès au maximum se sont tenus d’après cet article au cours des dix dernières années. Qui plus est, les coupables ont souvent été acquittés."


https://fr.rbth.com/ps/2016/11/08/ou-en-sont-les-droits-des-animaux-en-russie_645937

Animal Law Conference 2016 / Vidéo de la présentation consacrée au droit de l'animal dans le monde / Animal Law around the Globe 10-09-16


Animal Law Conference 2016 / vidéo de la présentation sur les nouveautés en matière procédurale What’s New in Litigation and Legislati...

Animal Law Conference 2016 / Univesrité Lewis & Clark consacrée aux animaux sauvages en captivité "Captive Wildlife"

Animal Law Conference 2016 / Université Lewis&Clark / Vidéo de la présentation consacrée aux Aquatic Animal Law

Animal Law Conference 2016 Université Lewis&Clark / Vidéo de la présentation consacrée aux chiens militaires / Military Working Dogs- War Heroes Trea...

Animal Law Conference 2016 / Université Lewis&Clark / Vidéo du "Key Note speach" de Steve Wise


L'Animal Law Conference de l'université Lewis & Clark / édition 2016: les vidéos sont désormais en ligne !

L'Animal Law Conference est incontestablement l'évènement le plus important en droit de l'animal ou droit animalier aux USA . Elle est organisée par l'université Lewis & Clark de Portland (OR).
Des experts , principalement américains, viennent chaque année au mois d'octobre y développer des thèmes passionnants; à noter cette année deux sujets plutôt rarement évoqués: les animaux aquatiques et les chiens militaires.
Généralement, la conférence se tient à l'université Lewis & Clark mais, depuis peu, la conférence devient itinérante tous les deux ans et se tient alors dans une autre université. En 2016, elle s'est tenue à l'université de Pace à New-York.
La prochaine édition se tiendra du 13 au 15 octobre 2017 à Portland.

Vous pourrez accéder aux 13 vidéos enregistrées à partir du lien "You Tube" suivant :


https://www.youtube.com/playlist?list=PLq8b2Va6JPXxpYkiX2ZQfajOHTZsEu1Yz

dimanche 6 novembre 2016

samedi 5 novembre 2016

Le droit de l'abattage en France / Colloque Droit et éthique de l'animal à Strsabourg les 21-22 octobre 2016

Je vous invite à visionner la vidéo avec mon intervention réalisée lors du colloque consacrée, quant à elle, au droit relatif à  l'abattage en France suivie par la vidéo du débat public qui a accompagné le débat.


https://youtu.be/E-LNdooVZ4o


https://youtu.be/DHv0ACyGOS0

Colloque Droit et éthique de l'animal des 21-22 octobre 2016 à Strasbourg / Vidéo de la présentation sur les animaux nuisibles

Nous poursuivons la diffusion des vidéos des présentations faites lors du colloque avec cette fois celle se rapportant aux animaux dits "nuisibles".


https://youtu.be/efrL7YGDlYY

Colloque Droit et Ethique de l'animal à Strasbourg les 21- 22 octobre 2016 / Les vidéos des présentations des intervenants étrangers

Je poursuis la publication des vidéos de notre colloque de Strasbourg consacré au Droit et à l'éthique de l'animal.
Les deux vidéos que vous pourrez visionner en vous rendant sur les liens suivants se rapportent à l'abattage en Europe ,à savoir : 1) celle avec les présentations faites en anglais par les intervenants étrangers que nous avions invités et 2) celle avec les questions-réponses des étudiants en master et du public.
https://youtu.be/m1ZOeXmtW3M
https://youtu.be/7b9aqBm2Dkk

vendredi 4 novembre 2016

Colloque de Strasbourg du 21 octobre 2016 / captivité des cétacés

L'un des sujets développés lors du colloque droit et éthique de l'animal qui s'est tenu les 21-22 octobre 2016 à Strasbourg portait sur la captivité des cétacés.Voici les vidéos de cette conférence, la première consacrée à la présentation du sujet et la seconde concernant les questions-réponses y relatives.




https://youtu.be/TaE56TqAnpE


https://youtu.be/zqtpvpIa7zg