vendredi 13 novembre 2020

La régulation à la française des loups

Mortalité des loups – 2020
L’association Férus a fait le décompte dés loups tués .
La barre des 100 individus a été atteinte. Soit tués par suite d’une action dite de régulation ou de prélèvement soit par braconnage soit par accident.
Une gestion affligeante d’une espèce protégée dictée par les lobbys et par souci de clientélisme local.
Non seulement cette gestion est honteuse mais elle est inefficace.
La biodiversité en France ne doit manifestement jamais poser de problème aux acteurs traditionnels de nos espaces, agriculteurs, éleveurs et chasseurs. Et en effet elle est bien surveillée,régulée pour que certaines espèces n’excèdent pas un nombre juge suffisant pour en assurer la viabilité.
Le loup a toujours été le mal aimé. L’histoire le montre. 
Pourtant on aurait pu espérer qu’au XXI ème siècle les mentalités changeraient. Oui elle changent fort heureusement pour une frange importante de la population mais cette évolution n’a pas encore «colonisé » l’esprit d’une poignée d’individus rétrogrades privilégiant leurs intérêts catégoriels ou politiques.
Oui le loup est un animal qui « disperse », qui s’adapte, qui est très résilient. Oui il sait être pénible...
Oui il cause des dommages à certains éleveurs. Mais c’est le prix à payer pour avoir une biodiversité riche unique en Europe. Des outils d’aide existent. Certains éleveurs toutefois ne protègent pas ou pas suffisamment leurs troupeaux. D’autres sont au contraire exemplaires. La majorité. Il faut poursuivre une politique volontariste adaptée à la réalité du terrain pour trouver un équilibre entre biodiversité et activité pastorale. C’est faisable. Cela l’est dans certains pays, pourquoi pas en France ?
Il faut de l’audace, du courage et non une soumission aveugle aux lobbys dictée par un clientélisme dépassé.